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Les écrevisses sont des crustacés appartenant à la famille des Astacidés. Sept espèces sont recensées en France et quatre d’entre elles sont présentes en Loir-et-Cher. En Loir-et-Cher, l’écrevisse à pieds blancs et l’écrevisse à pattes grêles sont deux espèces autochtones dont les populations sont relictuelles. Pour tenter de les préserver leur pêche est interdite dans notre département. L’écrevisse de Louisiane et l’écrevisse américaine sont deux espèces exotiques très présentes en Loir-et-Cher. Ces deux espèces étant considérées comme nuisibles il est interdit de les remettre à l’eau, de les transporter vivantes ou de les utiliser comme appâts.
La pêche de ces dernières est autorisée toute l'année en 2e catégorie piscicole et pendant les périodes d'ouvertures en 1re catégorie piscicole.
Comment pêcher ces écrevisses
► Il me faut une carte de pêche qui me donne droit de pêcher avec 6 balances conformes à la loi (diamètre inférieur à 30 centimètres et des mailles d'une taille minimum de 10 millimètres pour les espèces exotiques) et des esches carnées accrochées au fond de mes balances (poissons, saucisson à l'ail…).
► Je dépose mes balances à plat à l'écart du courant près d'obstacles tels que pierres ou racines qui servent de caches aux écrevisses.
► Je relève mes balances environ tous les ¼ d'heure à l'aide d'une perche équipée d'une fourche à son extrémité.
► Je ne garde que les Américaines et les Louisianes.
Quelques secteurs forts du Loir-et-Cher
► Le Canal de Berry sur toute sa longueur et ses secteurs inévitables (de Villefranche à Langon, Le pont de la rue Creuse, Villebrette, les Couriaux…).
► Le plan d'eau des Bordes entre Mer et Muides/Loire
► Mais aussi, la Sauldre, Le Cher et ses affluents, La Loire, Le Beuvron/Cosson, La Cisse, Le Loir, La Braye…
FDP41-R.CARBON
Présentation
L’aspe (aspius aspius pour les intimes), est un cyprinidé carnivore originaire (comme le silure) du bassin du Danube. Par les canaux et autres voies navigables, il est arrivé dans le Rhin et la Moselle, et quelques-uns de leurs affluents.
Depuis maintenant 3 ans, des prises régulières sur tout l’axe Loire nous amène à dire que ce poisson est bien présent aujourd’hui sur notre département.
Nous le rencontrons principalement ayant une taille allant de 15 à 30 cm, mais des prises de 70 à 80 cm ont déjà été enregistrées !
Il se reconnaît facilement à sa bouche largement fendue (comme celle du Black Bass) et à sa nageoire caudale très échancrée. Il présente de petites écailles et son dos tire sur le vert. Il peut atteindre 1 mètre pour un poids de 6 à 8 kilos. Les jeunes spécimens sont très brillants (autant que l’ablette) et se déplacent souvent en bancs. Plus tard, lorsque leur régime devient ichtyophage, quelques poissons de taille équivalente se partagent souvent un même secteur.
A noter que je n’ai jamais pris d’aspe adulte en eschant de petits aspes comme vif, par contre, vu leur résistance et leur nervosité, les petits aspes constituent d’excellents vifs, et ce d’autant que la compétition alimentaire est réelle avec les autres carnassiers (un peu comme entre la perche et le brochet). Sa valeur culinaire, sans être inexistante, est cependant limitée, notamment par la présence de petites arêtes. Par contre, sa défense spectaculaire et sa combativité en font un adversaire de premier choix pour la pêche sportive.
Sa pêche
L’aspe chasse essentiellement dans les courants, même puissants et aux abords immédiats des enrochements et des herbiers (secteurs typiques à brochet). Pour localiser les chasses, il suffit souvent de …….. tendre l’oreille, car elles sont généralement bruyantes. Elles ont presque toujours lieu en surface. Les leurres à utiliser sont par conséquent ceux qui évoluent dans la couche d’eau supérieure. Il semble plus réceptif aux fortes vibrations qu’aux imitations naturelles. La prise des premiers aspes, souvent par hasard, se fait en recherchant les perches à la cuiller vaironnée ou non. Après beaucoup d’essais, il s’avère que c’est l’un des meilleurs leurres pour ce poisson. Paradoxalement, les gros leurres semblent laisser les aspes indifférents. Même les gros sujets semblent se focaliser sur de petites proies (maximum 8 à 10 cm) et donc sur les petits leurres. L’attaque est souvent brutale et, une fois piqué, le poisson cherche presque systématiquement à rentrer dans le courant, augmentant ainsi la difficulté de sa capture. Même si le leurre est visible, l’approche du prédateur est presque toujours indécelable. A croire qu’il se positionne sous le leurre pour le gober ensuite…
Romain GABRIEL
La pêche au gros… dans nos rivières !
Le Silure Glane fait partie de la famille des Siluridés. Ce carnassier fut introduit dans le Doubs en 1857. Depuis, il colonise la plupart des fleuves et grandes rivières, et principalement la Loire, le Cher et quelques affluents de notre département. Au contraire de sa légende, le silure n'a rien d'un “requin” d'eau douce ! C'est un “géant” paisible qui affectionne les fosses profondes des grandes rivières. Vers, écrevisses, moules, poissons blancs surtout des brèmes ou carassins, rongeurs et oiseaux aquatiques figurent à son menu très éclectique. Les plus gros sujets enregistrés sur le Loir-et-Cher ont été pêchés sur la Loire et sur le Cher, et peuvent avoisiner les 2 m 50 pour environ 90 kg.
Bien entendu, pour ce type de pêche, un matériel adapté à la prise de tels sujets reste indispensable, sinon… gare à la casse !!!
De nombreuses techniques se pratiquent pour la traque du Silure :
► La pêche au posé au cassant. Il s'agit de faire tenir son esche choisie (vifs, vers,) dans le lit de la rivière ou en bordure de berge, en reliant son corps de ligne à un nylon fixé sur une pierre, dans un arbre ou à l'aide d'une bouée, qui aura pour mission de casser lors de la touche. Cette pratique nécessite obligatoirement de déposer ces montages à l'aide d'une embarcation.
► La pêche aux leurres artificiels (gros poissons nageurs plongeant, leurres souples type Shad, cuillers tournantes et ondulantes gros modèles, spinnerbaits GM…) mais aussi la pêche au manié “version lourde” !
► La pêche aux pellets, s'approchant de la technique de pêche de la carpe et nécessitant un amorçage au préalable.
Quelques secteurs pour la pratique de cette pêche sur le Loir-et-Cher :
► Le lac des 3 Provinces à St Aignan/Cher.
► Le plan d'eau amont de la Centrale de St Laurent-des-Eaux, en communication avec la Loire.
► Le Cher sur toute sa longueur (lieux connus : Châtres/Cher, amont de Selles/Cher (Bezaines), amont de Montrichard…).
► La Loire sur tout l'axe du département avec ses secteurs incontournables comme la boucle d'Avaray et St Laurent Nouan, le pont de Muides/Loire, Ménars, l'amont de Blois, Chaumont/Loire, les îles de Rilly/Loire…
► Le Beuvron à sa confluence avec la Loire au départ de la commune de Candé/Beuvron et sur les secteurs de Cour Cheverny et Cellettes.
► La Sauldre en aval du pont de Villeherviers et sur La Ferté Imbault en aval de l'ancien barrage.
La pêche du silure de nuit est strictement interdite y compris sur les parcours carpe